L’enthousiasme, étalon et moteur d’une vie harmonieuse.

L’enthousiasme, étalon et moteur d’une vie harmonieuse

Vous êtes-vous déjà observés quand vous agissiez avec enthousiasme ? Quel était votre regard sur vous-mêmes, sur les autres et sur votre existence ? Vos actes n’étaient-ils pas extrêmement fluides, même dans l’effort ? N’étiez-vous pas habités pas l’agréable sentiment de vous sentir utiles ou, tout au moins, rayonnants pour autrui ? 

À l’origine, il y avait l’enthousiasme

Une fois n’est pas coutume : à l’entame de cet article, que le lecteur me pardonne, je vais me permettre de parler de moi. 

Quand je regarde ma vie, je me rends compte qu’elle a été guidée suivant un fil conducteur qui n’a jamais dévié. Toute petite, j’aspirais à devenir missionnaire et chanteuse. À l’époque, évidemment, je ne connaissais rien d’autre des missionnaires que ceux qui, lors de leurs voyages, posaient un temps leur valise dans notre ville et transmettaient leur passion avec fougue et humanité.

L’enthousiasme personnalise ses formes

Plus j’ai avancé en âge et en expérience, plus « Je veux être missionnaire » est devenu « Je me sens missionnée à rayonner la joie et à éveiller les personnes afin qu’elles deviennent toujours plus libres, plus heureuses et plus aimantes. »

Et même s’il y eut une parenthèse égotique liée à la recherche de mon identité, qui me faisait aspirer au statut de vedette, la chanson pour moi procédait du même désir : relier les personnes par la musique, et leur insuffler des messages porteurs de vie et d’amour. 

L’enthousiasme est désintéressé

Depuis toujours, une sorte de projet s’est donc dessiné en moi, presque à mon insu, qui me pousse à apprendre la Vie et à transmettre tout aussitôt ce que je découvre, par l’écriture, la parole ou le chant. Ce souffle me dépasse, me permet de servir des buts qui vont au-delà de moi-même et m’amènent à faire des choix et à poser des actes qui m’étonnent, ne regardant ni au temps, ni à l’argent dépensés. C’est dans cet élan que je pressens que mon existence a un sens. 

Cette longue digression m’amène au cœur du sujet de mon article : l’enthousiasme comme moteur et étalon d’une vie qui a du sens.

L’enthousiasme se distingue de l’impulsion

Et lorsque je parle d’enthousiasme, je ne le confonds pas avec l’impulsion, réaction secondaire à une émotion suscitée par mon interprétation du présent,  à partir de ce que j’ai vécu…  dans le passé. 

L’impulsion est traumatique, en ce sens qu’elle ne se base pas sur le réel, mais à partir d’une personnalité que je me suis construite pour m’adapter à ma famille, puis à la société. 

L’enthousiasme, quant à lui, semble surgir du vide, même s’il est réveillé par un élément déclencheur. C’est ainsi qu’il me conduit à créer l’inédit, en suivant le mouvement de la Vie, qui se renouvelle à chaque instant. 

L’enthousiasme est gratuit, il naît de l’Être et s’adresse à Lui et, même s’il requiert des biens matériels, il ne les poursuit pas dans l’avidité, mais comme de simples instruments lui permettant d’incarner ses valeurs suprêmes.

L’étymologie du mot enthousiasme parle d’elle-même : « inspiration divine ». Malheureusement, le mot Dieu évoquant une image qui s’est dévoyée au cours des siècles, je lui préfère « inspiration de la Vie » et ce, afin d’harmoniser mon propos au plus grand nombre de ceux qui me lisent ou m’écoutent. 

L’enthousiasme génère des talents uniques

Et c’est comme si cette inspiration, cet élan de l’être, créait le talent nécessaire à la réalisation de son œuvre. 

Je nais avec des qualités, je développe des compétences, j’acquiers une expérience qui me permettent de faire fleurir les promesses qui semblent avoir été semées en moi depuis ma conception. Parallèlement au réveil de mon enthousiasme se dessinent peu à peu mes talents véritables, couleurs uniques que prennent chez moi des qualités partagées avec de nombreuses autres personnes. 

Mon enthousiasme et mes talents traduisent ma dignité : servir le vivant avec ma couleur personnelle

Aujourd’hui, il me plaît de penser que le sens de mon existence se situe là, au point de convergence entre mes enthousiasmes, mes talents et mes valeurs. C’est ce point de rencontre qui me révèle ma dignité : servir le vivant. En prendre conscience me réjouit comme une triple bonne nouvelle : nous pressentant tous reliés, je sais que j’ai le pouvoir d’influer sur le monde, je suis précieuse et irremplaçable, et ce que je peux offrir de plus inestimable se situe à l’endroit de ma joie la plus pure. 

J’aime imaginer comme la planète s’enchanterait si nous permettions à chacun de nourrir ses enthousiasmes, de révéler ses talents propres et de les marier de façon audacieuse, au service du beau, de l’harmonie, de la paix et de la justice dans le monde. Comme l’accompagnement de nos enfants serait tout autre également ! 

Je peux réveiller et nourrir mon enthousiasme

Ce qu’il y a de merveilleux avec l’enthousiasme, c’est que, lorsqu’il précède mes pas, l’univers semble m’ouvrir la voie, je n’ai qu’à m’y abandonner de façon fluide, aussi facilement qu’un gland s’érige en chêne, se laissant, en surface seulement, dessiner par le soleil, la pluie, les vents et les animaux.

La moindre lourdeur présente dans mon quotidien me révèle que des scories de mon ego se sont déposées sur mon « inspiration », qu’inconsciemment,  j’ai colorée de ma petite volonté identitaire. 

Alors, pour réveiller mon enthousiasme, le dépoussiérer et le préserver dans toute sa pureté, j’ai à ma disposition des outils me permettant d’exercer ma vigilance : je peux méditer, par exemple, pour m’entraîner à vivre dans le présent, seul réel, à observer avec bienveillance, mes sensations, mes émotions et mes pensées, et me libérer autant que possible de la dictature de mon petit moi. Je peux m’employer à développer une personnalité de gratitude qui élargit mon regard et ma conscience à ce qui va bien, tant chez moi qu’autour de moi et dans le monde. Je peux m’entourer d’amis qui m’inspirent et croient en moi, etc. 

En conclusion, me réapproprier mon enthousiasme me rend pleinement vivant et sert le monde

Quelles que soient les méthodes que je choisis pour le nourrir, lorsque je me réapproprie mon enthousiasme comme étalon et moteur de mon existence, je remets l’intelligence de la Vie au cœur de ma vie et je me reconnecte à ma noblesse originelle en lui permettant de s’incarner, de façon unique, dans un service au monde qui participe de son réenchantement… Et ma vie prend tout son sens…

Publié dans le magazine Être plus, mars 2020

Atelier pour ados

Nourrir ma confiance en moi et en la Vie

L’animation se décline entre chants, jeux, moments de rencontres avec soi et cercles de parole, dans un esprit de créativité, de bienveillance et sans jugement. 

Ferme du petit Foriest à Genappe, le 24 février, de 14h à 17h

Et si nous avions choisi l’itinéraire ?

Jeune adulte, nous avançons sur le sentier, fier et déterminé à réussir notre vie.
Si nous osons l’authenticité d’une conscience qui s’ouvre, le brouillard s’efface peu à peu laissant la place à une brume plus légère, puis le paysage s’éclaircit progressivement. 
Mais, les montagnes sont parfois hautes à gravir,  les obstacles restent rudes. Après des moments de découragement parfois très profonds, à la lumière d’une rencontre, ou d’un clin d’œil inattendu,  nous finissons par entrevoir une issue, les devinant accessibles, à la hauteur du voyageur courageux que nous aspirons devenir. Nous pressentons de toute façon qu’il ne sert à rien de fuir les épreuves, car nous les retrouverions,  avec une ampleur plus intense encore, lors d’un carrefour ultérieur. 
C’est pourquoi nous les accueillons comme autant d’invitations de la Vie à nous dépasser. En les intégrant dans notre existence, nous apprenons à les surmonter en y développant notre couleur personnelle et notre musique particulière. Nous apprenons à les aimer, tout surpris de nous y révéler, d’y déceler un souffle de notre noblesse originelle.  
Chaque fois que nous franchissons une colline, nous déposons un petit caillou blanc pour retrouver la route qui mène à la maison, le jour venu.
Puis un matin, nous nous arrêtons pour contempler le chemin parcouru et nous découvrons avec émerveillement que nos cailloux étaient en réalité des semences, et que ces semences ont donné naissance à des fleurs magnifiques et des fruits au goût unique et inimitable. Et nous savourons le plaisir de les offrir en gerbes immenses à tous ceux que nous rencontrons.  
Et nous prenons soudainement conscience que le véritable sens de notre Vie était celui-là : juste Vivre et accepter, accepter tout… Juste VIVRE ET AIMER… 
Et nous comprenons que c’était nous qui avions choisi cet itinéraire précis, avec ses détours et ses périls,  pour rappeler à l’insignifiant aventurier que nous pensions être et duquel nous tirions toute notre fierté qu’il est en réalité … LA VIE elle-même… 

Marre des limites ?

 

 

 

 

À l’adolescence, le jeune, qui prend peu à peu conscience de son individualité, commence à manifester son refus des limites qui l’ont construit jusque là. Sa rébellion s’avère bien nécessaire car il a besoin de toute l’énergie produite par sa colère pour prendre ses distances avec un cocon familial devenu trop étroit : à l’image du bébé qui déclenche sa naissance pour ne pas mourir, l’adolescent provoque une nouvelle naissance pour ne pas étouffer sa personnalité psychique et épanouir la personne qu’il commence à deviner.

On a toujours connu les révoltes de l’ado, le refus d’obéir ou de se plier aux règles existantes, attitude qu’il généralise à l’école, au monde adulte, voire à la société tout entière. Ce dont il n’est pas conscient, quand il ré-agit de la sorte, c’est que son attitude reste conformiste, puisqu’il aligne ses réponses aux normes établies, en en prenant simplement le contrepied.

D’autres adolescents, de plus en plus nombreux, aujourd’hui, n’empruntent pourtant pas cette voie.Leur nombre s’accroît en réponse à une société plus anxiogène, mais aussi à une éducation plus souple et plus tolérante. Par besoin de sécurité et avec le désir de garder intactes les relations avec leurs proches, ils ne trouvent pas les ressources pour les transformer et s’arracher à un confort familial qu’ils doutent de pouvoir recréer au-dehors.

Ces deux attitudes extrêmes, si elles perdurent dans le temps, constituent un handicap pour les jeunes eux-mêmes, mais aussi pour la société dans son ensemble. En effet, en se conformant positivement ou négativement au monde adulte, les jeunes ne se permettent pas d’atteindre leur plein épanouissement Et ce faisant, ils  créent un manque pour le monde dans lequel ils sont appelés à vivre, puisque ce sont eux qui détiennent des solutions inédites pour les problèmes sociétaux.

Faut-il pour cela les laisser suivre toutes leurs impulsions ? Certainement pas ! De même que la rose ne s’épanouit qu’après avoir traversé la croûte de terre, de même que le papillon n’irradie ses couleurs qu’après avoir défait le cocon dans lequel il a séjourné, c’est dans la contrainte qu’ils libèreront leur pleine créativité, leur potentiel propre.

Cette contrainte est inhérente à la vie sur terre et se décline de différentes manières : en se heurtant au réel, à ce qui est, à ses propres besoins, limites et aspirations, aux besoins, limites et aspirations d’autrui, ainsi qu’à la nécessité de mettre ses talents au service de la collectivité et d’y prendre une place qui convient à tous.

Mais, pour apprivoiser cette contrainte libératrice de leur noblesse intrinsèque et particulière, il est indispensable que les enfants et les ados soient accompagnés. Ils doivent pouvoir compter sur l’appui solide de parents et d’éducateurs humbles et conscients, qui leur offrent un cadre et leur ouvrent la voie vers la connaissance d’eux-mêmes, de leurs forces, de leurs talents et de leurs valeurs, et qui les encouragent à se dépasser et à persévérer dans les domaines où ils excellent et où ils peuvent être utiles au bien de tous.

En leur montrant ce chemin, ces adultes peuvent les aider à se positionner plus justement face aux obligations, c’est-à-dire dans la bienveillance pour eux-mêmes, pour leurs aspirations profondes, leurs objectifs, et dans le respect des autres êtres humains. Quand cette démarche s’accomplit de façon harmonieuse, les enfants et les jeunes deviennent capables de prendre du recul par rapport à leurs devoirs : ils peuvent se soumettre plus consciemment, voire plus joyeusement, parce qu’elles prennent tout leur sens, aux contraintes nécessaires, ou décider d’abandonner celles qui s’avèrent arbitraires ou inappropriées.

Je racontais à mes élèves qu’au début de ma carrière, j’attendais la fin de la journée, le week-end, les vacances, pour me « libérer » du poids de mon travail d’enseignante. Un jour, cependant, j’ai compris que je pouvais vivre autrement cette contrainte, justifiée par le besoin de nourrir mes enfants : en m’engageant à fond dans mes cours, dans le moment présent,  en tentant de les transformer en plaisir pour moi et en y ajoutant mon « petit plus », mon originalité. À ce moment, un petit miracle s’est produit : non seulement, j’ai appris à aimer profondément mon métier mais en plus, cette nouvelle vocation m’a permis de créer une approche inédite de l’éducation.

« Marre des interdits ! », s’exclament les adolescents. À nous de leur montrer qu’il est possible de se servir des justes contraintes comme autant de tremplins pour se révéler à soi-même.

 

Soyons le changement ! Notre révolution (avec) des fleurs.

Dessin : Émilie Schuykens
Dessin : Émilie Schuykens

Bien chers tous,
Touchés par la morosité ambiante et le repli sur soi, mes élèves, mes collègues et moi-même lançons une campagne que nous vous invitons à rejoindre. Nous rêvons de créer le buzz grâce à toutes les personnes convaincues, comme nous, qu’on ne peut rester indifférents à ce qui se passe aujourd’hui et qu’il faut prendre nos responsabilités, là où nous avons le pouvoir d’agir.

Merci de nous aider diffuser ces informations via votre carnet d’adresses et les réseaux sociaux ! Et pourquoi pas, si vous en connaissez, en les transférant à des médias ?

En espérant vous compter parmi nous, je vous souhaite très sincèrement de choisir d’être heureux et de prendre soin de ce qui vous met en vie.

Cordialement,

Dominique
Sourire, m’émerveiller, me mettre à la place de l’autre, prendre soin de moi et de l’autre, transformer mes ennuis en opportunités, construire ensemble, nourrir le plaisir de donner et de recevoir, etc.

Le collège Saint-Étienne lance aujourd’hui une grande campagne :
Qu’est-ce qu’on attend pour (choisir d’) être heureux ? et vous invite à faire avec lui La révolution des fleurs

Face à la morosité ambiante, il est temps de nous engager, là où nous sommes, pour devenir des semeurs de joie et de tendresse !
– Convaincus que c’est le regard que nous portons sur les événements, et non les événements eux-mêmes, qui nous donne accès au bonheur,

– Convaincus que nous pouvons agir concrètement pour embellir le monde à partir de petits gestes quotidiens, en favorisant la contagion de bonne santé,

– Convaincus que c’est en posant des actes positifs, aussi infimes soient-ils, plutôt qu’en nous lamentant sur les horreurs, que nous contribuons à transformer notre environnement,
Nous vous invitons, grâce à un généreux donateur (NOW.be), à télécharger gratuitement une application sur votre smartphone pour recevoir chaque semaine un petit jeu de vie, petit défi à réaliser, afin de rendre notre existence plus agréable pour nous et pour tous ceux qui nous côtoient. Vous pouvez également nous rejoindre sur le groupe Facebook de la campagne afin d’y lire de plus amples informations, chanter avec nous, ainsi que partager vos plus belles anecdotes.

Voici l’application : Go4tips, à télécharger, comme pour n’importe quelle application, même en tapant « Go4tips » sur google. Le code d’entrée est : fleurs.

. Vous recevrez une nouvelle carte chaque lundi à 10h et ce, pendant 20 semaines.

Voici l’adresse Facebook de l’école : https://www.facebook.com/CollegeSaintEtienneCSE/?fref=ts
Témoignage de mes élèves :
Les jeux de vie, aussi simples qu’ils paraissent, m’ont véritablement aidée. (Clara)

Les jeux de vie sont des sortes de petits défis à réaliser chaque semaine et qui nous permettent de nous dépasser. J’aime penser qu’ils nous apprennent à vivre. Avant, je « sous-vivais », maintenant, je VIS (ou du moins, j’apprends.). (Louise)

Avec ces petits jeux, on se sent meilleur, heureux d’avoir dit des choses gentilles et on a une meilleure confiance en nous.(X)