S’épanouir à l’école, c’est possible. Vivre l’éducation biocentrique au collège et au lycée

Éditions Chroniques Sociales 2013 www.education-biocentrique.com/

Conférence lors de la présentation à Lyon, juillet 2013 : http://www.youtube.com/watch?v=tqtut686nG0 

Introduction

Si je n’étais d’un naturel optimiste et confiant, écrire ces lignes me plongerait dans un total découragement. En effet, l’histoire de la pédagogie nous enseigne combien voici bien plus d’un siècle, les passionnés qui nous ont précédés nous ont montré de nombreuses voies éducatives pour aider nos enfants à grandir et à développer harmonieusement leur potentiel.

Comment se fait-il alors que l’école ressemble encore si souvent à ce que Michel Foucault dénonçait dans son ouvrage Surveiller et punir[1], une école qui repose sur les mêmes pratiques que celles de l’hôpital et de la prison, une école dans laquelle les professeurs passent leur temps à affiner des moyens de contrôle pour formater les élèves à une norme valable pour tous.

Sans doute les Decroly, Montessori, Claparède, Freynet, Oury, Dolto et autres génies de l’humain ont-ils, sans le savoir, commencé à éroder les résistances de la société pour qu’un jour, un nombre suffisant de consciences soient enfin prêtes à transfigurer l’école. Sans doute aussi les crises successives (économie, finance, écologie) qui bouleversent le monde aujourd’hui et qui fragilisent nos jeunes vont-elles nous contraindre à cette métamorphose, appelée par Edgard Morin[2].

Pour ma part, je m’emploierai à démontrer, une fois de plus, que cette métamorphose n’est pas seulement devenue de plus en plus indispensable à la société que nous connaissons, mais qu’elle est bel et bien réalisable et qu’il suffirait d’un acte de confiance et de courage de la part de nos ministres de l’éducation pour la mettre en place.

Il est non seulement possible, mais urgent d’opérer une métamorphose totale de l’enseignement. Pour ce faire, il nous faut créer une école adaptée aux enjeux du monde d’aujourd’hui et d’une société qui nous fait réellement envie. Nos enfants ont besoin, en effet,  d’être accompagnés dans la découverte et l’éclosion du potentiel que la Vie leur a légué, et encouragés dans leurs qualités inventives nécessaires, entre autres, à sortir des crises qui nous guettent et à faire émerger une nouvelle société, plus solidaire et plus respectueuse de la planète comme de ses habitants.

L’éducation biocentrique  présente les caractéristiques nécessaires à ce type d’école, parce qu’elle met l’intelligence de la vie au centre de ses préoccupations et vise à faire reposer son enseignement sur les besoins fondamentaux inhérents à l’humain. Ce faisant, elle permet à chacun de se révéler à lui-même et d’acquérir une identité saine, précieux rempart contre les intégrismes et les violences en tous genres. Ma proposition est un donc plaidoyer pour un changement d’école qui s’appuie sur mon expérience sur le terrain et les témoignages de mes élèves qui, lorsqu’ils sont accompagnés de la sorte, se révèlent d’une richesse étonnante.

Ce livre s’adresse à toute personne ayant une responsabilité éducative (animateur, éducateur, professeur), soucieuse de sortir du carcan des relations duales et prête à prendre le risque d’une nouvelle aventure humaine, dans laquelle l’adulte accepte d’abandonner le pouvoir que lui confère sa fonction pour oser l’ouverture respectueuse face au jeune et à ses réels besoins et ce, dans un dialogue le plus égalitaire possible.

Puisque mon parcours m’a conduite à me former dans ce domaine, je m’arrêterai plus particulièrement sur la pédagogie originale de Rolando Toro Araneda, l’éducation biocentrique, dont j’expliciterai les grandes lignes de force. Ensuite, je montrerai comment je tente de la mettre en pratique au sein de mes classes, avec des exemples concrets à l’appui. Des témoignages de mes élèves viendront illustrer mes propos.

Très vite, le lecteur remarquera que la raison d’être de cet ouvrage réside dans le besoin d’éveiller nos consciences à ce quelque chose qui nous habite déjà et de donner l’envie à chacun de tenter ses propres expériences en « osant la Vie ». Ce livre ne donnera donc pas de recettes toutes faites puisque le vivant ne peut jamais être saisi, mais qu’il se définit dans un perpétuel mouvement.

C’est en toute humilité que je tente les mots qui vont suivre. Ce moteur qui me pousse à témoigner de mon expérience ne ressemble pas du tout à un jugement sur les pratiques des enseignants actuels. Je sais combien il est difficile de trouver sa propre voie lorsque l’inconscient collectif nous a plongés, depuis l’enfance, dans un certain mode de fonctionnement de l’école, considéré comme le meilleur pour tous. Je reconnais également à quel point il est malaisé de se libérer de la dépendance des programmes imposés d’en haut.

Je suis d’ailleurs persuadée que la plupart de mes confrères se donnent corps et âmes au service de leurs élèves. Ils passent souvent bien trop de nuits à préparer au mieux leurs cours, et les résultats sont rarement à la hauteur de leur investissement. C’est pourquoi j’ai envie de dire à ceux qui se sont usés à la tâche et à ceux qui y croient encore qu’une issue est possible et qu’elle habite dans le lâcher-prise, la tendresse et la joie.

[1] M. Foucault, Surveiller et punir, Gallimard, 1989.

[2] E. Morin, La Voie, Pour l’avenir de l’humanité, Fayard, 2011.

Soyons le changement ! Notre révolution (avec) des fleurs.

Dessin : Émilie Schuykens
Dessin : Émilie Schuykens

Bien chers tous,
Touchés par la morosité ambiante et le repli sur soi, mes élèves, mes collègues et moi-même lançons une campagne que nous vous invitons à rejoindre. Nous rêvons de créer le buzz grâce à toutes les personnes convaincues, comme nous, qu’on ne peut rester indifférents à ce qui se passe aujourd’hui et qu’il faut prendre nos responsabilités, là où nous avons le pouvoir d’agir.

Merci de nous aider diffuser ces informations via votre carnet d’adresses et les réseaux sociaux ! Et pourquoi pas, si vous en connaissez, en les transférant à des médias ?

En espérant vous compter parmi nous, je vous souhaite très sincèrement de choisir d’être heureux et de prendre soin de ce qui vous met en vie.

Cordialement,

Dominique
Sourire, m’émerveiller, me mettre à la place de l’autre, prendre soin de moi et de l’autre, transformer mes ennuis en opportunités, construire ensemble, nourrir le plaisir de donner et de recevoir, etc.

Le collège Saint-Étienne lance aujourd’hui une grande campagne :
Qu’est-ce qu’on attend pour (choisir d’) être heureux ? et vous invite à faire avec lui La révolution des fleurs

Face à la morosité ambiante, il est temps de nous engager, là où nous sommes, pour devenir des semeurs de joie et de tendresse !
– Convaincus que c’est le regard que nous portons sur les événements, et non les événements eux-mêmes, qui nous donne accès au bonheur,

– Convaincus que nous pouvons agir concrètement pour embellir le monde à partir de petits gestes quotidiens, en favorisant la contagion de bonne santé,

– Convaincus que c’est en posant des actes positifs, aussi infimes soient-ils, plutôt qu’en nous lamentant sur les horreurs, que nous contribuons à transformer notre environnement,
Nous vous invitons, grâce à un généreux donateur (NOW.be), à télécharger gratuitement une application sur votre smartphone pour recevoir chaque semaine un petit jeu de vie, petit défi à réaliser, afin de rendre notre existence plus agréable pour nous et pour tous ceux qui nous côtoient. Vous pouvez également nous rejoindre sur le groupe Facebook de la campagne afin d’y lire de plus amples informations, chanter avec nous, ainsi que partager vos plus belles anecdotes.

Voici l’application : Go4tips, à télécharger, comme pour n’importe quelle application, même en tapant « Go4tips » sur google. Le code d’entrée est : fleurs.

. Vous recevrez une nouvelle carte chaque lundi à 10h et ce, pendant 20 semaines.

Voici l’adresse Facebook de l’école : https://www.facebook.com/CollegeSaintEtienneCSE/?fref=ts
Témoignage de mes élèves :
Les jeux de vie, aussi simples qu’ils paraissent, m’ont véritablement aidée. (Clara)

Les jeux de vie sont des sortes de petits défis à réaliser chaque semaine et qui nous permettent de nous dépasser. J’aime penser qu’ils nous apprennent à vivre. Avant, je « sous-vivais », maintenant, je VIS (ou du moins, j’apprends.). (Louise)

Avec ces petits jeux, on se sent meilleur, heureux d’avoir dit des choses gentilles et on a une meilleure confiance en nous.(X)

Être un merci

Chers amis,

Les mots qui suivent et que je m’adresse, permettez-moi de vous les transmettre en guise de souhaits pour 2017.img_0443 

Être un merci

 

Qui s’émerveille et s’extasie

Et savoure en silence

Un moment où la poésie

Transpire l’abondance

 

Être un merci

 

Mêm’ pour les pleurs et la folie

Qui font aimer plus fort

Secouant nos cœurs endormis

Quand ils côtoient la mort

 

Être un merci

 

Qui s’agenouille dans mon sein

Quand il ne comprend pas

Et qui s’abandonne serein

Face à mon désarroi

 

Être un merci

 

Qui agit et se réalise

Un peu plus chaque jour

Disciple d’une seule église

Amour, amour, amour

 

Être un merci

 

Qui étincelle et se répand

Emportant avec lui

Les rir’s, les joies et les tourments

Bravant toutes les nuits

 

Être un merci

 

Qui n’en finit pas de sourire

Sourir’ éperdument

Sourire, sourir’ comme on respire

Sourir’comme un … Vivant

 

 

Être un merci

 

ÊTRE …

 

L’ado a soif d’idéal

Bonjour à tous,

Me souvenant de ce livre de Philippe Van Meerbeeck, je m’étonne d’avoir oublié de le mettre en ressources. Voici quelques extraits qui, me semble-t-il, peuvent intéresser toute personne en relation avec des adolescents. Cet ouvrage est, pour moi, un argument de plus en faveur d’une école nourrissante pour l’intelligence affective ainsi que pour l’ouverture de la conscience spirituelle.  Bonne lecture !

9782873869021Philippe Van Meerbeeck, Mais qu’est-ce que tu as dans la tête ? L’adolescent et la soif d’idéal, Racine, 2015

  • Dans l’adolescence « traditionnelle », les filles et les garçons, séparés de leur famille d’origine et séparés les uns des autres, recevaient une initiation très différenciée donnée par des maîtres. Les mythes et les rites permettaient à ces jeunes de recevoir des références culturelles et sociales qui leur donnaient des fondements consensuels identitaires. (…) Comment devenir un homme, comment devenir une femme, parce que la possibilité d’engendrer est arrivée du jour au lendemain ?
  • Pas ou très peu de couples se créent durant la première adolescence. Les adolescents ont par contre deux soucis majeurs : celui d’être dans un groupe et celui d’avoir un meilleur ami.
  • Facebook change l’expérience amicale juvénile. (…) Le regard et la voix suivent la discussion écrite, laquelle n’a plus rien à voir avec les lettres d’antan. (…) Malgré ces changements considérables, l’amitié au sens noble du terme reste une expérience juvénile fondamentale. (…) Durant l’adolescence, l’amitié est le refuge contre la solitude, le chagrin et le découragement. À mon meilleur ami, je peux tout dire et il sera toujours là pour moi.
  • L’âge des « moyens », 14-16 ans, est celui de l’adolescence nommée « âge ingrat ». On l’a longtemps appelé aussi « âge bête », ce qui est paradoxal, puisqu’à cet âge, l’adolescent qui va bien découvre petit à petit la pensée abstraite et entre dans la capacité de penser par lui-même. (…) La déconstruction  des valeurs familiales et, néanmoins, l’envie de croire vont le rendre très sensible à l’esthétique du Moyen-Âge. (…) On retrouve le besoin d’enchantement pour accompagner la destruction sans destructivité. (…) Tous … sont sensibles, voire attirés par les gourous, par les sites fanatiques, par les discours qui semblent dire la Vérité. L’esprit chevaleresque, l’envie de croire, le goût du sacrifice conduisent plus d’un à combattre en Syrie et à penser le destin kamikaze comme héroïque. (…) Avant d’être potentiellement meurtrière, l’identification « hystérique », si bonne à vivre, est un symptôme adolescent. Prenons l’exemple de la Coupe du monde de football. Hurler en chœur l’hymne national, ce qui était parfaitement ringard il y a peu, est devenu irrésistible pour les jeunes et les moins jeunes d’un pays qui se trouve sélectionné. (…) On voit comment insensiblement, une identité collective devient haineuse, violente et bientôt meurtrière.
  • Pour sortir de son adolescence, le jeune doit pouvoir compter sur un père ou sur quelqu’un qui en assure la fonction, et c’est bien sûr parfois la mère. (…)
  • Tous ces tyrans orientaux à la tête de ces mouvements, sont eux aussi des figures paternelles, qui mettent de l’ordre par leur pouvoir incontestable.
  • D’où est-ce que je viens ? Les trois questions identitaires sont au cœur de l’adolescence et elles vont ou pas lui permettre de penser à la vie qui s’offre à lui, à la vie qu’il pourra donner un jour, à la vie qui, pour certains, ne vaudra pas la peine d’être vécue.
  • L’adolescence proprement dite est caractérisée par l’envie de comprendre. Mark Twain disait qu' »il y a deux dates importantes dans la vie : celle de la naissance et celle du jour où on a su pourquoi on était né ». Cette deuxième date se situe dans l’adolescence, cet âge de la vie durant lequel les capacités intellectuelles se déploient « incroyablement ». Après avoir cru avec la foi du charbonnier, l’adolescent devient cartésien : je pense, donc je suis. Ou mieux encore : je doute, donc je suis. (…) La recherche d’un sens à donner à sa vie, y compris dans sa dimension spirituelle, peut se faire avec des sites prévus pur cela. On peut trouver un supermarché de la spiritualité, avec les gourous et les stages de formation nécessaires. La recherche d’un sens à sa vie participe de la quête de la vérité. (…) Les procédures de vérité selon Alain Badiou : la politique, la science, la poésie et l’amour (…) ont été fortement modifiées par internet. (…) Le sentiment que tout est possible, et sans limite aucune, entraîne pour l’adolescent une potentialité addictive considérable. Cette dépendance-là est sans produit matériel, mais elle peut être, on l’a bien vu, très toxique car la virtualité permet de faire l’économie de la découverte de la réalité.
  • Se situant au-delà de l’élève, l’adolescent demande à rencontrer, au-delà du professeur, l’être humain avec ses questions et ses angoisses. Parmi les témoignages d’adolescents recueillis par Madeleine Natanson pour son livre Des adolescents se disent : voyage au pays des adolescents ordinaires, De Boeck, Bruxelles, 1998, certains soulignent l’importance pour eux que le professeur accepte de ne pas tout comprendre mais qu’il puisse faire de ce non-savoir une ouverture à l’écoute, au dialogue pour entrer avec eux dans l’énigme de l’adolescence.
  • Dans notre monde hyper-branché, l’école n’a jamais eu autant d’importance, car l’adolescent veut rencontrer quelqu’un qui tienne bon, qui supporte ses attaques juvéniles et qui lui assure une fonction encadrante dans la constance.
  • Dans la quête de vérité qui caractérise l’adolescence, il faut offrir à un adolescent un espace psychique propre à la construction d’une capacité de penser. (…) Il ne pourra accéder à une pensée capable de synthèse et d’abstraction que si l’universalité est passée par la singularité de son histoire propre.
  • Le temps de l’esprit est le temps de l’engagement, celui de l’adolescence tardive, de 18 ans à l’autonomie exigée dans notre monde désenchanté. (…) L’engagement à la va-vite, la soumission aux discours pervers, propagandistes ou publicitaires, l’aveuglement de la virtualité qui se fait passer pour la réalité, à tous ces risques, tous les jeunes du monde « mondialisé » sont exposés et sont des proies faciles. Leurs identifications sont multifactorielles et en mosaïque, avec des appartenances fragilisées ou des identités meurtrières. L’engagement fanatique ou absurde est très attirant, car il simplifie la question du sens de la vie en l’écartant par un passage à l’acte comme dans le suicide ou l’attentat-suicide. (…) Le sacrifice est aux yeux des jeunes assez irrésistible, car il leur semble téméraire, romantique et héroïque.
  • Dans le monde de l’hétéronomie, la place du jeune était établie en fonction de toute une série de critères qui ne dépendaient pas de lui : sa naissance, sa classe sociale, le métier de son père, sa religion, ses études… Dans le monde actuel de l’autonomie, le choix incombe au jeune lui-même. (…) Les jeunes ont du coup l’embarras du choix. (…) Qu’est-ce qui rend nos adolescents fous à lier et à tuer ? Ce sont des âmes meurtries qui ont souvent tenté d’aimer à perdre la raison. (…) L’adolescent déconnecté du social et hyperbranché peut devenir un fou à tuer faute de liens structurants et de rencontres humanisantes.
  • Nous avons tous vu à la télévision des matchs de football qui finissaient mal à cause de bagarres entre supporters. Cette violence autorisée par le sentiment d’appartenance est très présente durant l’adolescence. Elle s’accompagne du mécanisme du bouc émissaire, si fréquent dans les classes d’adolescents.
  • Krishnamurti avait écrit : « Quand vous vous identifiez vous-même comme indien, musulman, chrétien ou européen, ou quoi que ce soit d’autre, vous êtes en passe de devenir violent. Pourquoi ? Parce que vous vous séparez du reste de l’humanité. » ( Jiddu Krishnamurti, né le 12 mai 1895 et décédé le 17 janvier 1986, philosophe d’origine indienne, promoteur d’une éducation alternative.
  • Dans notre monde désenchanté, on retrouve chez les jeunes des conduites ordaliques qui sont des comportements à haut risque, motivés par le besoin de jouer avec la mort pour revitaliser leur existence. (…) La prise de risque est une recherche de maîtrise, face à un sentiment d’impuissance.
  • L’endoctrinement est associé à la séduction. (…) Tous ces jeunes ont besoin de rompre avec leur histoire et leur famille. Ils sont assoiffés d’une autre identité et ils se cherchent un grand combat à mener correspondant à leurs aspirations.
  • Le retour du religieux selon Malraux n’est pas du tout celui auquel nous assistons sous sa forme identitaire et fondamentaliste. Il annonce une problématique religieuse radicalement différente de celle du passé. Il en appelle à un événement spirituel majeur pour sortir l’homme de l’abîme dans lequel il s’est plongé au cours du XXè siècle. La fonction positive des dieux est celle d' »être des torches une à une allumée par l’homme pour éclairer la voie qui l’arrache à la bête ». L’agnostique qu’il est ne souhaite pas un renouveau des religions traditionnelles. Il espère un sursaut de spiritualité qui viendra du plus profond de l’esprit humain et qui ira dans le sens d’une intégration consciente du divin dans la psyché.